Le Labyrinthe de la Mort (Jeu Vidéo)

Salut à tous. J’étais parti pour effectuer un test acerbe et médisant sur les deux titres issus des Défis Fantastiques il y a quelques temps (On parle le Livre Dont Vous Êtes Le Héros, je précise pour ceux qui débarquent). Le premier regroupe le Labyrinthe de la Mort, l’Épreuve des Champions et les Sombres Cohortes et le second… nous en reparlerons.

Cela fait un moment que je voulais vous l’évoquer, notamment pour en dire du mal. Même du sale. Cependant, comme je suis un gars consciencieux, j’ai testé le logiciel récemment et je me montrerais plus mesuré que je ne le voulais au début.

Cette trilogie commence donc par le Labyrinthe de la Mort de Sir Ian Livingstone, un livre que j’ai toujours considéré comme une purge, étant donné sa difficulté.

Il est impossible ici de commencer un autre opus tant que le premier n’est pas terminé, j’aime autant vous dire que ça ne va pas être une partie de plaisir, tout du moins au début. Spoiler alerte : je ne suis qu’au tome 1 de cet opus !

La création du personnage s’inspire légèrement des créations de Défis Fantastiques, avec l’attribution de l’Habileté et de la Chance ainsi que le nombre de vies (à savoir la quantité de mort possible) qui régissent l’Endurance du personnage (que l’on peut nommer).

Ensuite vient l’entrée dans le dédale du Baron Sukumvit, et les habitués de jeux vidéo comme moi déchantent aussitôt : le personnage se déplace tout seul, suivant la trame du livre et les sticks ne servent qu’à choisir les chemins suivants. Pas de batailles où vous devrez montrer vos compétences, non, tout se déroule à coup de lancers de dés.  C’est comme si les développeurs s’étaient dit « OK les gars : les gens n’aiment pas lire. On va faire une vue de dessus du labyrinthe et les joueurs choisiront à droite ou à gauche. »

C’est très déstabilisant au début, voire même agaçant, puis on s’y fait. Et on meurt, souvent de façon injuste, comme dans le livre. Sauf qu’ici, pas moyen de mettre le doigt sur une page pour revenir en arrière. Les combats sont souvent difficiles, on perd de la vie pour un mauvais choix et je n’arrive toujours pas à terminer ce premier tome car il me manque CE PUTAIN DE SAPHIR !

Mon personnage possède 3 vies, j’en suis actuellement à la dernière et je sens que ma fin est proche. Mais… j’ai revu ma copie sur ce jeu depuis.

Il me reste une vie pour terminer les 3 livres alors que j’en suis encore au premier volume. Cependant, j’ai tellement acquis d’Habileté que je roule littéralement sur chaque ennemi. En effet, les rencontres obligatoires, une fois vaincues, ne sont plus présentes… car oui, ça fait dix fois que je recommence le donjon, me faisait jarcler par le type de la fin qui me dit que je n’ai pas toutes les pierres précieuses pour ouvrir la porte. Seuls quelques ennemis disposées aléatoirement par le jeu font leurs apparitions. OK, je recommence, avec toutes les capacités que je possède ; en effet, contrairement aux Défis Fantastiques, il y a un système de Level Up assez bien foutu, qui nous permet d’augmenter les résultats de nos dés en matière d’Habileté ou de Chance. Et une fois que l’on est arrivé à la fin du jeu, si on n’a pas tous les éléments, on est téléporté au début du labyrinthe.

Au final, je prends un plaisir à revenir là où j’ai déjà usé mes guêtres, sachant que je suis de plus en plus fort (mais il me reste une vie, oui je le rappelle, j’ai chaud au fesses). Le côté « couloir » du jeu s’estompe quand on réalise que l’on est dans une adaptation scrupuleuse du livre. D’ailleur, je me suis aidé de ce dernier pour certains passages.

Au final, il faut voir ces jeux comme des Livres Dont Vous Etes Le Héros pour les néophytes, ceux qui pourraient basculer dans notre culture. J’ai hâte de passer aux Défis des Champions, ne sachant pas encore si les caractéristiques ne mon personnage seront gardées.

Bonne fin d’été à toutes et à tous.