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La Forteresse du Chaudron Noir

  • Photo du rédacteur: Jérôme Ruffier
    Jérôme Ruffier
  • 13 juin
  • 2 min de lecture

Il y a un vieil adage qui dit « il n’y a que les abrutis qui ne changent pas d’avis ». J’ai fait parti de ces abrutis. Pour moi, qui ai bossé dans les jeux vidéo quelques années et fait une série Youtube qui ne pouvait faire rire que l’élite geek de l’époque (La Minute Arcade, pour ceux qui me connaissent depuis longtemps), Bob Lennon était un streameur parmi tant d’autres, que je ne connaissais pas plus que ça. Je savais que le gus avait une grosse communauté et quand il a annoncé son livre, je me suis assuré de bien passé à côté. Puis j’ai vu le montant HALLUCINANT de sa campagne participative et mon point de vue s’est encore plus renforcé : combien de types connus sur Youtube ont-ils vendu des livres ou des BD, voire pire, des formations inintéressants au possible !? Surtout que le binôme de Billy et du Pyro-barbare, nés durant des streams sur Skyrim, ne m’emballaient pas plus que ça. Je tiens à préciser que je n’avais regardé aucune de ses vidéos…


Puis les livres sont sortis, accompagnées de bonnes critiques. En période de vaches maigres dans ce genre de littérature, j’ai pensé que ceux qui donnaient leurs avis n’étaient pas forcément objectifs. Et j’ai acheté le livre il y a peu, sous les conseils d’un certain Fdx Tom.


J’ai laissé le bouquin en stand-by puis, hier, ne savant pas quoi me mettre sous les yeux, j’ai entamé la lecture. Et là, la claque !


Les règles sont assez velues, il faut les appréhender mais elles sont cohérentes. Et puis, le choix de l’équipement qui donnent au final la « personnalité » de Billy est une idée que je trouve vraiment bien sentie.


Place à l’aventure à présent : j’en suis à une heure de jeu à peu de choses près et je me régale ! Les choix proposés sont sympas, jamais punitifs ni illogiques, et le duo de héros fonctionne à merveille. Et moi qui aime Pratchett, l’écriture de Lennon me procure de temps en temps des petits gloussements.


J’ai entendu quelques critiques sur les illustrations : il est certain que John Blanche n’a pas travaillé sur cet ouvrage et qu’il manque parfois des détails. Cependant, certaines images sont vraiment sympathiques, bien intégrées à la maquette et servent l’histoire. Il y en a même une, celle où Billy arrive à la capitale, qui m’a donné un sentiment de nostalgie assez inattendu.


En résumé, voilà un bon livre pour ce week-end pluvieux, avec de l’humour, des règles sympathiques et une bonne histoire. Le problème maintenant est qu’il faut que j’achète le tome 2 ainsi qu’une potion de remise en question.

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